mardi 29 mars 2011

Photos de tout le voyage

On vous permet de voir des photos d'un peu tout ce qu'on a vu, qui pouvait être à l'extérieur des visites!

Quelques photos que nous avons prises d'animaux, chez les producteurs, aux chutes ou bien au parc d'oiseaux que nous avons visité!




D'autres photos prises aux chutes ou bien à Itaìpu, le barrage hydro-électrique, sur la même rivière!



 Par la suite, deux autres photos prises à notre visite d'Embrapa, l'entreprise gouvernementale qui s'occupait de la recherche sur le soya. De la serre qui font leurs recherches sur les maladies du soya, jusqu'au moyen de transport pour aller visiter un autre endroit sur leur site.


Comme nous étions dans un temps non-traditionnel pour les québecois, c'était le temps des battages et celui des semences, car au Brésil, les producteurs font au moins 2 récoltes par année, jusqu'à 3! Voici quelques photos de machineries vues sur place pendant notre séjour dans ce pays en développement.












D'autres photos de notre visite chez le producteur maraîcher. Sa serre pour semer sa salade avant de la transplanté, notre guide Theresa et le producteur devant l'implantation de plants de fraises et son champ avec de nombreuses variétés de laitue.















Voici des photos de notre dernière journée à Rio, on est monté sur un mont où se trouve la statue du Christ qui est sur l'une des deux photos, l'autre c'est la vue que l'on peut avoir de la ville de Rio.

Voici des photos que l'on a prises de vue aérienne, de l'intérieur de la ville, des favellas (ou bien, le côté de la ville moins riche) ou bien de la plage, de superbes photos à voir!









Pour finir, des photos qui n'entraient pas dans une catégorie en question, par exemple le prix de l'essence, pour avoir une comparaison avec le Québec (Veuillez prendre note du taux de change de 1,68 Real pour 1$ Can), de la comparaison des épis de maïs avec ceux du Québec et une photo comique qui s'est faite!


mercredi 16 mars 2011

Mots des professeurs-accompagnateurs

Quel voyage impressionnant! 

Enthousiasme, discipline, sens des responsabilités, partage, coopération, respect, ouverture d’esprit, soif d’apprendre, esprit d’analyse, camaraderie et j’en passe… Cela décrit le groupe exemplaire de 25 jeunes adultes dans la vingtaine qui ont organisé, planifié, financé, géré ce beau voyage à l’autre bout du monde.

Ils ont de quoi être fiers d’avoir dépassé leurs limites et utilisé leurs nombreux talents. Chacun a mis au service du groupe ses forces et habilités particulières. Certains prenaient l’avion pour la première fois et pour plusieurs, c’était leur premier voyages hors-Québec. Certains se sont découverts des talents de leaders et d’organisateurs hors pair.

Il est aussi impressionnant de voir le chemin que ces maintenant adultes ont parcouru depuis notre première rencontre voilà déjà 3 ans.  Nous sommes très fiers de vous et convaincus que vous allez vous démarquer positivement dans ce monde de plus en plus compétitif.

Et encore une fois félicitation pour ce magnifique blog rempli d’informations.

Simon Leclair et Pascal Giguère 
Professeurs / accompagnateurs

dimanche 13 mars 2011

Lettre de remerciements à notre guide Theresa!

Si nous pouvons affirmer que nous avons eu un magnifique voyage, c’est bien en partie grâce à notre guide et interprète excellente! Theresa s’est occupée à ce qui ne nous manque rien et que tout soit parfait. Elle a été notre maman durant notre séjour! Grâce à elle, on a eu droit à des rencontres intéressantes et marquantes, des hôtels chics, un autobus trop «sur la coche» avec notre chauffeur Jeffy. Aussi, elle a su régler tous les petits problèmes de chacun, s’adapter aux changements imprévus, savoir bien nous informer sur les horaires et les choses à ne pas oublier. On reconnaît que Theresa a beaucoup d’expérience et qu’elle en a vu de toutes les couleurs. Cela a été un privilège pour nous de partager de beaux moments au Brésil avec toi! Aussi un gros merci à Charles pour ses discours et ses histoires!

Un gros merci!
On vous souhaite un bon retour en Argentine et au Québec.
Le groupe voyage ITA Brésil 2011

Jour 12 et 13: 12 et 13 mars

Dans l'avant-midi, avant de prendre l'avion, nous avons fait un tour de la ville de Rio de Janeiro. Nous sommes passés près de la plage de Parama, passer dans des tunnels sous les montagnes qui entourent la ville, voir la montagne que les brésiliens appellent le «Pain de sucre». De plus, nous sommes allé voir la statue du Christ qui est face de toute la ville de Rio et qui apporte la paix sur la ville.

En après-midi, nous nous sommes dirigés vers l’aéroport pour prendre l’avion de Rio et se diriger vers São Paulo. Nous avons décollé vers 15h30, heure local et pour ensuite atterrir une heure plus tard à São Paulo. De cet aéroport, nous sommes partis avec 30 minutes de retard dû à beaucoup de traffic aérien. De plus, dans la nuit de samedi à dimanche, nous avons eu un arrêt imprévu à Puerto Rico dû à une personne qui avait des problèmes médicaux. L’arrêt a duré 1h30 et nous sommes arrivé à Toronto avec trop de retard. Nous avons donc raté notre vol de 9h30 et nous avons été reportés à 15h00. Nous étions d’une façon quand même déçu! Finalement, retour à St-Hyacinthe à 18h pour le groupe, tous en santé, bien bronzés et non-motivés par le retour à l'école!


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vendredi 11 mars 2011

Jour 11: 11mars

Cette journée a été dite libre, donc nous avions tous la possibilité de faire ce que nous voulions. Certains ont été marcher dans les rues de Rio de Janeiro et fouiller dans les magasins et la plupart ont été se faire griller et profiter de l'eau de la mer sur la plage! Les informations sont à demander aux personnes que vous connaissez dans le voyage! C'est quand même triste de penser que c'est notre dernière nuit au Brésil. La prochaine nuit se passe au dessus de l'Amérique Centrale et du Nord. Notre prochaine journée se résume en faisant un tour de ville de Rio de Janeiro et de prendre notre avion pour notre retour au Québec en passant par Sao Paulo et Toronto. On se revoit bientôt!!!

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jeudi 10 mars 2011

Jour 10: 10 mars

Nous avons fait un déménagement de Foz do Iguazu vers Rio de Janeiro, deux villes très touristiques du Brésil. Nous avons décollé à 9h30 pour atterrir à 11h20 à Rio. Dans notre après-midi, la plupart d’entre nous avons été à une des plus belles plages au monde, nommée Copacabana. Les vents étaient très présents et nous donnaient de bonnes vagues. L’eau est d’une température remarquable, d’environ 82 degrés fahrenheit.

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Jour 9: 9 mars, souper

Notre groupe est allé à un souper spectacle qui nous a fait découvrir la culture autant brésilienne, pérouvienne que celle de l'Argentine et plusieurs autres, en chant et en danse.

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Jour 9: 9 mars, visite 2

Pour 10 d’entre nous, nous sommes allés visiter une réserve d’oiseaux, une visite d’environ deux heures. Dans les oiseaux que nous avons vus, il y avait beaucoup d’oiseaux provenant du Brésil et d’autres provenant d’un peu partout dans le monde; des toucans, des perroquets de toutes couleurs, des flamants roses et aussi des reptiles… Ce fut une très belle visite, intéressante et pleine de couleurs!

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Jour 9: 9 mars, visite 1

Aujourd’hui, nous sommes allés visiter une merveille naturelle vieille d’au moins 160 millions d’années qui a été découverte en 1542 par Álvar Núñez Cabeza de Vaca. Avec ses 275 chutes pouvant atteindre une hauteur de 40 à 80 mètres et une largeur qui a 2 800 mètres, les chutes d’Iguaçu se placent au premier rang mondial en terme de largeur. Ce magnifique panorama constitue un attrait touristique et a fait bondir l’économie locale de ces deux pays. La population de la ville brésilienne, Foz do Iguaçu, est passée de 40 000 à 280 000 personnes depuis le début de la construction du barrage hydro-électrique et la découverte des chutes. Le parc national «Park dos Aves» a été  créé en 1939 par un français : Santos Dumont.  Ce parc a une superficie de 5 000 hectares en forêt du côté du brésilien. Les infrastructures vouées aux touristes ne représentent que 1 % du territoire. Cette réserve contient une biodiversité remarquable : plus de 300 espèces d’oiseaux différentes, 44 espèces de mammifères et plus de 1 400 espèces de papillons. Cependant, il y a peu de chance de voir la faune, car elle reste bien cachée dans son habitat naturel. En cette période de l’année, où les précipitations sont fréquentes, il y a un débit moyen de 6,5 millions de litres d’eau par seconde. Ce mouvement naturel, que l’on peut croire sans fin, est très relatif aux périodes de la saison car, à certaines occasions, il n’y a presque plus aucun débit dans les chutes. Nul ne pourrait contester l’immaculée conception de ces lieux et la vue imprenable que nous avons eu lors de la promenade dans les sentiers sillonnant les chutes. Plus nous progressions en amont de la rivière, plus nous découvrions «une symphonie dantesque, orchestrée par le rugissement des flots et le bouillonnement de l’écume blanche qui lèche l’émeraude de la jungle, tandis qu’un arc-en-ciel diapre le brouillard.» (BRESIL, Bibliothèque du voyageur Gallimard, p.320).


Groupe 1 : Samuel Arsenault, Marie-Ève Rivard, Émilie Rivard, Charles Barnabé et Olivier Langlois

mardi 8 mars 2011

Jour 8: 8 mars, visite 1

     Aujourd'hui, nous avons visité un barrage hydroélectrique. La visite qui s'est déroulée le 9 mars 2011, se situait proche des fontières de deux nations. En effet, le barrage d'Itaipu se situe aux limites des pays du Paraguay ainsi que celles du Brésil. En terme de grosseur, celui-ci se situe au 2e rang mondial avec ces neuf kilomètres de long et ses 200 mètres de haut. La construction de la structure a débuté en 1975 sur le fleuve Parana. Celle-ci s'est faite à une vitesse favaramineuse. Cela a tellement été rapide, qu'un immeuble de vingt étages aurait pu se construire à chaque heure. Une énorme quantité de béton a été utilisée. Avec cette quantité, une autopiste à voie double aurait pu se contruire entre le ville de Moscou et Lisbone.


     Cette merveille du monde moderne génère 14 000 mégawatts. Pour faire une petite comparaison, le plus gros barrage d'Hydro-Québec produit, quant à lui, seulement 5 600 mégawatts. La méga struture est composée de vingt turbines qui pèse chacune 1 760 tonnes. Celles-ci produisent 90 % de l'électricité du Paraguay ainsi que moins de 22 % du courant du Brésil. Ce producteur d'hydroélectricité est capable de donner autant d'énergie une centrale termique qui utilise 434 000 barils de pétrole. Cela est très favorable pour la qualité de l'air ambiante.

     Par contre, des groupes d'écologistes auccusent le barrage d'avoir causé un désastre naturel. En fait, le barrage binational qui est administré par une agence spécialisée, prend ses eaux de l'amazone. L'installation d'un tel bâtiment dans un environnement, cause d'énormes lacs artificiels. La formation de ces grosses étendues d'eau, ont innondée 700 km2 de forêts, détruit l'habitation de beaucoup d'espèces animales et végétales et a également détruit le cycle biologique de certains types d'espèces.

     Face à ces critiques des groupes écologiques, l'agence d'administration d'Itaipu a répliqué avec des armes vertes. Ceux-ci ont reboisé des forêts et les bordures du barrage, relocalisé les animaux qui étaient en danger et, finalement, ils ont construit une réserve écologique sur le barrage pour permettre la continuité des cycles biologiques de différents orgranismes vivants comme le poisson qui remonte le fleuve Parana pour s'accoupler. Voici un petit vidéo du barrage.


     On peut donc conclure que ce barrage a créée certains problèmes à la nature, mais le groupe qui gère le bon fonctionnement du barrage c'est bien adapté aux mouvements écologiques que notre terre s'est tournée pour une vie durable et saine sur cette planète.

Groupe 5: Éléna Marsolais, Philippe Leclerc, Patrick Landry, Daniel Egli et Maxime Fontaine

Jour 8: Questions générale

Sans Terres ou Terrien

Nous prenons un moment pour vous expliquer qui sont les sans-terres, comment cela a débuté qui sont en cause, etc. En débutant, les sans-terres sont un regroupement de producteurs qui se sont fait « voler » leur terre par des grosses entreprises. C’est en fait un mouvement social qui réclame des revendications dites justes, c’est-à-dire reprendre leurs petites terres. Il y a plusieurs mouvements qui se sont créés partout dans ce pays. Ces mouvements ont fait 39 évasions (5000 personnes) dans l’état du São Paulo, un des états les plus riches du Brésil dans le but de faire du bruit au parti qui est à l’opposition. Ils ont envahi des terres, des routes, des usines, etc. Cela leur a permis de faire de la pression sur la présidente pour l’évaluer. Depuis les 20 dernières années, il y a eu divers affrontements avec les forces policières et il a eu plus de 1 600 personnes qui ont perdue la vie.
Pour contrer ce problème, le gouvernement a pris des mesures, dont certaines dont nous pouvons nous douter. Premièrement, l’ancien gouvernement a donné une compensation aux sans-terres dans le but qu’il construise des écoles ou diverses infrastructures. Il y a eu treize millions de familles qui en ont bénéficié. Cela a seulement servi à calmer les terriens, car ça ne règle pas le problème. C’est un « bandage » sur la plaie. En deuxième lieu, le gouvernement a racheté des terres dans le but de les redonner aux sans-terres, mais il ne l’a pas fait encore. Donc, ce sont des terres qui ne sont pas cultivées actuellement. Au Brésil, il y a deux états qui protègent encore les petits producteurs, les deux états les plus riches, soit le Paraná et São Paulo. Depuis 1988, il y a une loi qui protège les petits producteurs contre l’expropriation de leurs terres même si elles ne sont pas fertiles. Actuellement, les producteurs ont le droit légal de défendre leurs terres partout au Brésil.
Pesticides
Dans le royaume du soya, la règlementation par rapport aux pesticides est plus ou moins développée. Il n`y a pas de bandes riveraines ni de haies brise-vent. De plus, les ravageurs commencent à avoir une résistance à l`atrazine, ce qui n`est pas de bon augure car 80 % des cultures contiennent un gène résistant au glyphosate. Étant donné qu`il y a de deux à quatre récoltes par année, il est certain que les effets néfastes se font voir plus rapidement qu`au Québec avec une seule récolte. Il ne semble pas y avoir beaucoup de lois sur la quantité et le moment d`application des pesticides. On a pu voir que les traces de tracteurs passaient très près des cours d`eau, donc on peut en déduire qu`il y sans doute eu contamination par les pesticides. Finalement, il est certain que le pays a du chemin à faire de ce côté,car ça ne pourra fonctionner ainsi indéfiniment.
L’environnement
L’environnement est au cœur de l’agriculture et de la vie quotidienne.  Nous avons remarqué que le Brésil prend des mesures pour favoriser un milieu sain et privilégier la préservation de la nature.  Par exemple, on retrouve facilement des installations regroupant des poubelles pour le compost, le recyclage, les déchets et, plus rarement, pour le plastique et le métal.  De plus, 98 % des terres au Brésil sont cultivées en semis direct.  Aussi, un arbre nommé l’eucalyptus est beaucoup répandu et utilisé pour la production de bois. Au Brésil, il ne faut que six ou sept ans pour qu’il atteigne sa maturité et qu’il soit possible de les abattre pour se procurer son bois. Cela représente un avantage comparativement au Canada, où nous avons de la difficulté à repeupler nos forêts. 

     Le Brésil produit 3 % des gaz à effet de serre du monde, ce qui est peu contrairement aux États-Unis et la Chine, qui produisent chacun de 20 à 25 % de ces gaz.  Les GES proviennent en partie de la déforestation, mais puisque le Brésil compte beaucoup d’arbres et que les producteurs sont conscients des impacts sur l’environnement, il coupe moins d’arbres que l’Inde.  Le Brésil a la possibilité de produire dix fois plus qu’en ce moment pour devenir les leaders dans l’agriculture. 
     Par contre, certaines améliorations pourraient être apportées.  Par exemple, la rotation commune est maïs, soya, maïs et des fois le blé, ce qui représente un risque pour la transmission de maladies et l’invasion des insectes.  Présentement, un danger biologique menace les palmiers.  Il s’agit d’un champignon qui se répand vite et qui tue les arbres. 
     Il n’existe pas de réglementations environnementales. Par contre, le gouvernement encourage fortement les producteurs à conserver 20 % de leurs terres en boisé.  De plus, la forêt amazonienne est détruite moins vite depuis les dernières années. Il y a également des territoires protégés pour les Indiens, qui eux ne peuvent pas entièrement cultiver leurs terres. Il existe aussi des réserves légales où il est interdit de cultiver. Aussi, plusieurs espèces sont protégées, que se soit dans la faune ou la flore. Pour conclure, bien que les ressources naturelles soient beaucoup exploitées au Brésil, l’environnement reste plutôt bien conservé. 
La relève

     La relève est présente au Brésil, mais elle est peu nombreuse dû au fait qu'il y a très peu d'aide pour les jeunes agriculteurs et agricultrices de ce pays et que les actifs sont très chers à se procurer. Par exemple,  un hectare peut coûter 15 000 $ canadien. En effet, les fermes rentables sont, la plupart du temps, des fermes ayant beaucoup d'unités de production et une énorme valeur en actifs. Comme par exemple, des fermes de plus de 1 000 hectares avec des actifs de plus de 20 millions ne sont pas rare au Brésil. Le faible nombre de relèves agricoles est aussi dû au fait qu'il n'y a pas d'aide financière dédiée à celle-ci, mais certaines coopératives agricoles, comme Coopavel, offrent un stage en milieu agricole, et, à la suite de celui-ci, peuvent les aider à démarrer en agriculture en leur donnant de meilleure offres financières. Ce que nous pensons, c'est que la garantie demandée par la banque est 1,5 fois plus élevée que l,investissement. Cela favorise les grosses entreprises à grandir et empêche les petites à s'améliorer, ce qui du même coup, empêche l'établissement d'une relève agricole au Brésil. Finalement, le fait de limier ainsi la rèleve apporte peut de nouveaux points de vue agriculte et pourrait limiter l'expansion de ce métier.


 
Point de vue
     Dès notre arrivée au Brésil, nous avons été agréablement surpris de l’accueil exemplaire de toutes les entreprises visitées. Les gens étaient tous très heureux de nous transmettre des informations techniques sur leurs productions ainsi que des connaissances générales sur le pays dans son ensemble. Il y a 30 ans, le Brésil était considéré comme un pays du tiers monde. Aujourd’hui, le pays est un très grand exportateur mondial et est en continuelle expansion. On peut le qualifier d’une des grandes premières puissances mondiales. Cette position s’explique par le climat favorable aux cultures, la capacité du pays à cibler les marchés, l’innovation et le développement technique (exemple : 98 % des terres sont cultivées en semis-direct). On constate que les rendements des producteurs dans le maïs et surtout dans le soya sont supérieurs au Québec, en plus que les producteurs récoltent de deux à quatre fois par année.
            De ce que nous avons constaté, la relève agricole est très différente de la nôtre, puisqu’il n’y a pas de subventions et de programmes existants à l’aide au démarrage. Nous, la relève québécoise, nous bénéficions de plusieurs programmes pour nous permettre de mieux nous établir, par exemple la subvention à l’établissement à la fin de nos études collégiales. Malgré les superbes fermes visitées et lucratives, nous ne pouvons pas affirmer qu’elles sont représentatives de l’ensemble de la population, puisqu’il y a 40 % des citoyens qui vivent  sous le seuil de pauvreté. Une résultante directe de cette réalité pousse même des gens à commettre des actes indignes. C’est l’une des raisons pour laquelle, présentement le Brésil,a des problèmes au niveau du bien-être et de la sécurité de son peuple. Ce qui fait en sorte que l’autre partie de la population doit se protéger à leurs  dépens. Une des préoccupations des producteurs est de sécuriser leurs fermes ainsi que leurs employés.
            Cependant, le pays est avant-gardiste en matière de protection de l’environnement.  Cet aspect est influencé par les compétiteurs étrangers qui pointent du doigt le Brésil pour tenter de se protéger en les ralentissant.  C’est une préoccupation pour toute la population, le gouvernement fait des campagnes de sensibilisation pour les jeunes étudiants.  Par exemple : Embrapa, une organisation gouvernementale, offre des cours sous forme d’activités parascolaires.
            Nous concluons que le Brésil est un pays ayant un énorme potentiel de développement d’industries agroalimentaires. Nous, étant de futurs producteurs agricoles, avons eu  la grande chance d’observer ce pays dans son essor économique agricole et nous continuerons de l’étudier car demain il sera noté à l’exemple et sans aucun doute un des pays les plus importants sur cette planète, car il nourrira une bonne proportion du monde.

Groupe 1-2-3-4-5

lundi 7 mars 2011

Jour 7: 7 mars, visite 2

La deuxième visite que nous avons faite est la ferme de Mme Claudia Fistugato. Cette ferme de grande culture possède 1 980 hectares au total dont 800 hectares sont consacrés aux pins «d’héliotis» qui ont 20 ans et qui sont prêts à être récoltés.  Avec ce bois, on peut faire du bois de construction et du papier. De plus, les rebuts sont utilisés pour le séchage des grains. Elle possède aussi 180 hectares qui sont en réserve légale. Cela représente 10 % de leur superficie, donc ils n’atteignent pas le 20 % suggéré. Les 1 000 hectares restants sont en cultures. Aussi, la ferme compte 86 000 poules pondeuses qui sont achetées lorsqu’elles sont poussins et, ceux-ci, sont élevées pendant six mois. 

La rotation est soya, avoine, maïs. Les variétés de maïs sont du Dekalb 240 et 390, qui sont résistants à la pyrale, ainsi que du 245, qui ne l’est pas. L’espacement est de 45 cm (18 po) entre les rangs et il y a 60 000 plants à l’hectare. La propriétaire n’utilise pas de semences transgéniques, mais elle voudrait bientôt utiliser de la semence Round-Up Ready.  Les rendements moyens du maïs se situent autour de 11,6 tonnes à l’hectare. La fertilisation se fait à l’aide du 10-24-12, 900 kg de sulfate d’ammonium et 200 kg de chlorite en prélevée sur 181 hectares de maïs. La productrice tolère jusqu’à 5 % de perte, sinon les employés font les ajustements requis. Le soya a un rendement aux environs de 3,2 tonnes à l’hectare. La fertilisation est du 4-18-18 sur les 726 hectares. L’espacement est également de 45 cm. Il y a une population de 355 000 plants à l’hectare dans les champs. Pour ce qui de la machinerie, une moissonneuse-batteuse peut coûter autour de 276 000 $ canadiens (465 000 reals). Les morceaux sont faits aux États-Unis et sont assemblés au Brésil. L’avoine, quant à elle, occupe une superficie de 93 hectares. Cette céréale sert uniquement à l’alimentation de ses poules et la paille est laissée au champ. 

Ce fut une journée chaude et éreintante, car la plupart des étudiants ont parcouru une distance de 8 km à pied dans les champs pour aller voir les moissonneuses-batteuses et admirer le paysage brésilien.  Nous avons également vu les employés semer après le passage de la batteuse.  

Groupe 4 : Rachelle Mailloux, Rachel Bruneau, Rachel Caron, Guillaume Brien, Mariève Fabry