vendredi 4 mars 2011

Jour 4: 4 mars, visite 1

Rapport de visite : FBS grupo


Le groupe FBS comprend 140 usines dans le monde et 120 000 travailleurs, dont 54 000 sont au Brésil. Deux de ses usines se situent aux États-Unis et la plus grosse des deux se trouve au Colorado. Contrairement au Brésil, ces usines abattent des porcs et des ovins. La plus grosse usine brésilienne se situe près de São Paulo et compte 5 000 travailleurs. L’abattoir que nous avons visité a la capacité d’abattre à un rythme de 1 000 animaux en huit heures, ce qui représente environ deux animaux à la minute.  

Nous avons visité un abattoir de bovins qui fait exclusivement de la découpe et de l’emballage de la viande. L’animal arrive sur le site d’abattage vers 15 h. Il ne sera abattu que le lendemain. L’eau est disponible à volonté et en permanence pour les animaux et des jets d’eau assure le bien être de ceux-ci en maintenant une température corporelle adéquate. Les animaux ont droit à 2,5 m² par tête. Ils sont par la suite acheminés dans un couloir par groupe de dix pour passer sous la douche afin de bien nettoyer la peau.



Une fois rendus à l’abattoir, les bovins entrent dans une cage de contention où ils seront endormis à l’aide d’un outil pneumatique afin d’éliminer toute sensibilité.  C’est à ce moment précis que la première étape de transformation commence.  Il est à noter que la majorité des parties de l’animal sera valorisé sous plusieurs formes que nous ne pouvions imaginer.  Les cornes serviront plus tard de fertilisant tandis que les pattes seront utilisées pour lubrifier les équipements de transport des carcasses.  L’étape suivante consiste à soustraire la peau de façon manuelle ainsi que par du matériel mécanisé. Pour des raisons de biosécurité, aucun élément de la tête ne sera conservé. Tout le reste sera récupéré et transformé sous forme de produits alimentaires ou autres sous-produits  Le tube digestif  est nettoyé et sera évidemment utilisé pour la fabrication de saucisses.  La carcasse est maintenant coupée en deux et entreposée pendant 24 heures dans un réfrigérateur, à une température stable de 3°C.  Cela permettra une découpe plus facile. La partie avant vaut moins cher que la partie arrière puisque celle-ci est de meilleure qualité, donc on coupe la demi-carcasse en deux. Les employés procèdent alors à une nouvelle découpe pour faire de gros morceaux selon la demande personnalisée de chaque compagnie. Il n’y a donc pas de transformation à l’abattoir même. Les plus gros os sont enlevés pour faire de la farine d’os. Celle-ci est faite à l’usine.
Ce que nous avons retenu, c’est que les animaux sont bien traités et l’abattoir utilise pratiquement toutes les parties de l’animal. En effet, même le sang qui est récupéré en début de parcourt est récupéré pour produire de la farine de sang et le gras pour faire des produits de nettoyage. De plus, la traçabilité est très rigoureuse de l’arrivée de l’animal à la vente du produit. La visite était très complète et intéressante! 
Groupe 4 : Rachel Bruno, Rachelle Mailloux, Rachelle Caron, Mariève Fabry et Guillaume Brien

2 commentaires:

  1. C'est vraiment intéressant! Je ne savais pas qu'on pouvait faire tant de choses avec une simple vache! J'aime particulièrement les costumes du groupe!

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  2. Bien raison avec toi anonyme

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