mardi 8 mars 2011

Jour 8: Questions générale

Sans Terres ou Terrien

Nous prenons un moment pour vous expliquer qui sont les sans-terres, comment cela a débuté qui sont en cause, etc. En débutant, les sans-terres sont un regroupement de producteurs qui se sont fait « voler » leur terre par des grosses entreprises. C’est en fait un mouvement social qui réclame des revendications dites justes, c’est-à-dire reprendre leurs petites terres. Il y a plusieurs mouvements qui se sont créés partout dans ce pays. Ces mouvements ont fait 39 évasions (5000 personnes) dans l’état du São Paulo, un des états les plus riches du Brésil dans le but de faire du bruit au parti qui est à l’opposition. Ils ont envahi des terres, des routes, des usines, etc. Cela leur a permis de faire de la pression sur la présidente pour l’évaluer. Depuis les 20 dernières années, il y a eu divers affrontements avec les forces policières et il a eu plus de 1 600 personnes qui ont perdue la vie.
Pour contrer ce problème, le gouvernement a pris des mesures, dont certaines dont nous pouvons nous douter. Premièrement, l’ancien gouvernement a donné une compensation aux sans-terres dans le but qu’il construise des écoles ou diverses infrastructures. Il y a eu treize millions de familles qui en ont bénéficié. Cela a seulement servi à calmer les terriens, car ça ne règle pas le problème. C’est un « bandage » sur la plaie. En deuxième lieu, le gouvernement a racheté des terres dans le but de les redonner aux sans-terres, mais il ne l’a pas fait encore. Donc, ce sont des terres qui ne sont pas cultivées actuellement. Au Brésil, il y a deux états qui protègent encore les petits producteurs, les deux états les plus riches, soit le Paraná et São Paulo. Depuis 1988, il y a une loi qui protège les petits producteurs contre l’expropriation de leurs terres même si elles ne sont pas fertiles. Actuellement, les producteurs ont le droit légal de défendre leurs terres partout au Brésil.
Pesticides
Dans le royaume du soya, la règlementation par rapport aux pesticides est plus ou moins développée. Il n`y a pas de bandes riveraines ni de haies brise-vent. De plus, les ravageurs commencent à avoir une résistance à l`atrazine, ce qui n`est pas de bon augure car 80 % des cultures contiennent un gène résistant au glyphosate. Étant donné qu`il y a de deux à quatre récoltes par année, il est certain que les effets néfastes se font voir plus rapidement qu`au Québec avec une seule récolte. Il ne semble pas y avoir beaucoup de lois sur la quantité et le moment d`application des pesticides. On a pu voir que les traces de tracteurs passaient très près des cours d`eau, donc on peut en déduire qu`il y sans doute eu contamination par les pesticides. Finalement, il est certain que le pays a du chemin à faire de ce côté,car ça ne pourra fonctionner ainsi indéfiniment.
L’environnement
L’environnement est au cœur de l’agriculture et de la vie quotidienne.  Nous avons remarqué que le Brésil prend des mesures pour favoriser un milieu sain et privilégier la préservation de la nature.  Par exemple, on retrouve facilement des installations regroupant des poubelles pour le compost, le recyclage, les déchets et, plus rarement, pour le plastique et le métal.  De plus, 98 % des terres au Brésil sont cultivées en semis direct.  Aussi, un arbre nommé l’eucalyptus est beaucoup répandu et utilisé pour la production de bois. Au Brésil, il ne faut que six ou sept ans pour qu’il atteigne sa maturité et qu’il soit possible de les abattre pour se procurer son bois. Cela représente un avantage comparativement au Canada, où nous avons de la difficulté à repeupler nos forêts. 

     Le Brésil produit 3 % des gaz à effet de serre du monde, ce qui est peu contrairement aux États-Unis et la Chine, qui produisent chacun de 20 à 25 % de ces gaz.  Les GES proviennent en partie de la déforestation, mais puisque le Brésil compte beaucoup d’arbres et que les producteurs sont conscients des impacts sur l’environnement, il coupe moins d’arbres que l’Inde.  Le Brésil a la possibilité de produire dix fois plus qu’en ce moment pour devenir les leaders dans l’agriculture. 
     Par contre, certaines améliorations pourraient être apportées.  Par exemple, la rotation commune est maïs, soya, maïs et des fois le blé, ce qui représente un risque pour la transmission de maladies et l’invasion des insectes.  Présentement, un danger biologique menace les palmiers.  Il s’agit d’un champignon qui se répand vite et qui tue les arbres. 
     Il n’existe pas de réglementations environnementales. Par contre, le gouvernement encourage fortement les producteurs à conserver 20 % de leurs terres en boisé.  De plus, la forêt amazonienne est détruite moins vite depuis les dernières années. Il y a également des territoires protégés pour les Indiens, qui eux ne peuvent pas entièrement cultiver leurs terres. Il existe aussi des réserves légales où il est interdit de cultiver. Aussi, plusieurs espèces sont protégées, que se soit dans la faune ou la flore. Pour conclure, bien que les ressources naturelles soient beaucoup exploitées au Brésil, l’environnement reste plutôt bien conservé. 
La relève

     La relève est présente au Brésil, mais elle est peu nombreuse dû au fait qu'il y a très peu d'aide pour les jeunes agriculteurs et agricultrices de ce pays et que les actifs sont très chers à se procurer. Par exemple,  un hectare peut coûter 15 000 $ canadien. En effet, les fermes rentables sont, la plupart du temps, des fermes ayant beaucoup d'unités de production et une énorme valeur en actifs. Comme par exemple, des fermes de plus de 1 000 hectares avec des actifs de plus de 20 millions ne sont pas rare au Brésil. Le faible nombre de relèves agricoles est aussi dû au fait qu'il n'y a pas d'aide financière dédiée à celle-ci, mais certaines coopératives agricoles, comme Coopavel, offrent un stage en milieu agricole, et, à la suite de celui-ci, peuvent les aider à démarrer en agriculture en leur donnant de meilleure offres financières. Ce que nous pensons, c'est que la garantie demandée par la banque est 1,5 fois plus élevée que l,investissement. Cela favorise les grosses entreprises à grandir et empêche les petites à s'améliorer, ce qui du même coup, empêche l'établissement d'une relève agricole au Brésil. Finalement, le fait de limier ainsi la rèleve apporte peut de nouveaux points de vue agriculte et pourrait limiter l'expansion de ce métier.


 
Point de vue
     Dès notre arrivée au Brésil, nous avons été agréablement surpris de l’accueil exemplaire de toutes les entreprises visitées. Les gens étaient tous très heureux de nous transmettre des informations techniques sur leurs productions ainsi que des connaissances générales sur le pays dans son ensemble. Il y a 30 ans, le Brésil était considéré comme un pays du tiers monde. Aujourd’hui, le pays est un très grand exportateur mondial et est en continuelle expansion. On peut le qualifier d’une des grandes premières puissances mondiales. Cette position s’explique par le climat favorable aux cultures, la capacité du pays à cibler les marchés, l’innovation et le développement technique (exemple : 98 % des terres sont cultivées en semis-direct). On constate que les rendements des producteurs dans le maïs et surtout dans le soya sont supérieurs au Québec, en plus que les producteurs récoltent de deux à quatre fois par année.
            De ce que nous avons constaté, la relève agricole est très différente de la nôtre, puisqu’il n’y a pas de subventions et de programmes existants à l’aide au démarrage. Nous, la relève québécoise, nous bénéficions de plusieurs programmes pour nous permettre de mieux nous établir, par exemple la subvention à l’établissement à la fin de nos études collégiales. Malgré les superbes fermes visitées et lucratives, nous ne pouvons pas affirmer qu’elles sont représentatives de l’ensemble de la population, puisqu’il y a 40 % des citoyens qui vivent  sous le seuil de pauvreté. Une résultante directe de cette réalité pousse même des gens à commettre des actes indignes. C’est l’une des raisons pour laquelle, présentement le Brésil,a des problèmes au niveau du bien-être et de la sécurité de son peuple. Ce qui fait en sorte que l’autre partie de la population doit se protéger à leurs  dépens. Une des préoccupations des producteurs est de sécuriser leurs fermes ainsi que leurs employés.
            Cependant, le pays est avant-gardiste en matière de protection de l’environnement.  Cet aspect est influencé par les compétiteurs étrangers qui pointent du doigt le Brésil pour tenter de se protéger en les ralentissant.  C’est une préoccupation pour toute la population, le gouvernement fait des campagnes de sensibilisation pour les jeunes étudiants.  Par exemple : Embrapa, une organisation gouvernementale, offre des cours sous forme d’activités parascolaires.
            Nous concluons que le Brésil est un pays ayant un énorme potentiel de développement d’industries agroalimentaires. Nous, étant de futurs producteurs agricoles, avons eu  la grande chance d’observer ce pays dans son essor économique agricole et nous continuerons de l’étudier car demain il sera noté à l’exemple et sans aucun doute un des pays les plus importants sur cette planète, car il nourrira une bonne proportion du monde.

Groupe 1-2-3-4-5

1 commentaire:

  1. Merci de nous faire voyager aussi en photos ce qui complémente vos tectes...

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