mercredi 2 mars 2011

Jour 2: 2 mars, 1ere visite

 Visite: Embrapa soya, (institution de recherche sur le soya)

Situation agricole du Brésil

Le Brésil a une superficie de 851 millions d’hectares cultivée et un potentiel supplémentaire de 510 millions d’hectares à développer. Ce pays est un important joueur dans le milieu agricole. En effet, c’est un grand producteur de viande de bœuf, de poulet et de grains (maïs-soya). Présentement, le Brésil est le 2ième plus grand exportateur, toutes productions confondues, derrière les États-Unis. De plus, il détient le premier rang pour l’exportation du poulet et de la viande de bœuf, ainsi que le 4ième rang pour le porc. La majorité de ces exportations prennent la direction de la Chine. Le Brésil importe aussi une certaine quantité de blé canadien pour la fabrication du pain et des pâtes puisqu’ici le climat n’est pas tempéré pour implanter cette culture. Dans la région où nous logeons présentement, Londrina, le coût des terres est évalué à 10 000$ US/ha. Il y a de 3 à 4 récoltes par année dans les champs, dépendamment de la rotation et de la disponibilité de l’eau. Les principales cultures sont le soya, le maïs, le millet, le coton, la canne à sucre (pour son potentiel énergétique qui fait de l'éthanol pour les voitures) et le café. Les plus petits producteurs cultivent 200 ha et le plus gros producteur en cultive 180 000 ha.

L’une des premières choses que nous avons remarquée à notre arrivée est la couleur rougeâtre de la terre. Les analyses de sol révèlent que les sols sont pauvres, détiennent un taux de pH bas, (au alentour de 4.5) et un taux de fer élevé. Cette couleur vient des éruptions volcaniques car la lave est forte en fer. De plus, les fortes précipitations sont aussi un autre facteur causant cette couleur. Bref, les sols sont physiquement bons et chimiquement mauvais.

Embrapa soya


            Aujourd’hui, nous avons visité l’une des 45 institutions gouvernementales de recherches en agriculture: Embrapa soya à Londrina. Pour l’ensemble des institutions, le budget annuel est de 1 milliard de réals (1.68 réals = 1$CAN) provenant principalement du gouvernement et des fondations privées. 

            Le conférencier, José de Banos França–Neto, qui possède plus d’une trentaine d’années d’expérience dans le domaine du soya, est venu nous faire un résumé de l’importance qu’occupe le soya au pays.  L’arrivée de la culture du soya, importé de la Chine, a commencé au Brésil dans les années 70 et depuis cette plante est en constante expansion. Dans le domaine de la recherche, plus de 8 000 employés y œuvrent avec 73.8 % d’entre eux ont un doctorat, 24.8 % ont une maîtrise et 1.4 %  ont un baccalauréat. L’institution visitée emploie 295 employés, dont 65 recherchistes. Embrapa possède une superficie de 350 ha, 120 ha de bois, 34 serres, 20 laboratoires et 30 000 m² en construction.  Suite à la conférence, les guides nous ont présenté les différents départements où le but des recherches est pour le dépistage des ennemis des cultures et la génétique des cultivars. Nous sommes entrés dans une serre dans laquelle il y avait des plants de soya volontairement exposés à des conditions climatiques favorables au développement des maladies telle que la rouille du soya.  Ces tests sont évidemment réalisés dans le but de mieux connaître le comportement du soya pour ainsi développer de nouvelles variétés plus résistantes aux maladies. Les objectifs poursuivis par l’entreprise sont de développer des cultivars résistants qui s’adaptent bien à la latitude près de l’équateur et au climat des tropiques. Entre 1990 et 2010, la production de grains à augmenter de 157 % en augmentant seulement de 26 % les superficies cultivées.  Ce gain a été gagné par les nombreuses recherches et les nouvelles technologies et machineries.

            Nous avons finalement complété notre visite chez Embrapa soya en découvrant un ancien site de production de café de la compagnie.  Le guide nous a amené marcher dans la forêt tropicale dans l’optique de nous faire prendre conscience de l’importance de la nature et de sa capacité à se renouveler d’elle-même.  Allan, notre guide, nous a expliqué comment les humains s’inspirent du comportement de la nature comme pour le semis direct qui garde les sols couverts et qui par le fait même maintient un haut pourcentage de matière organique.  En conclusion, la visite fut un grand succès auprès de tous. 


Équipe 1 : Émilie Rivard, Marie-ève Rivard, Samuel Arseneault, Charles Barnabé et Olivier Langlois

3 commentaires:

  1. Coucou Samuel et Marie,
    j'attendais impatiemment de vos nouvelles, j'espère que vous allez bien. Nous suivons votre voyage à tous les jours. Félicitation à l'équipe 1 pour votre beau reportage. Bon voyage

    Sylvie

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  2. Je suis très heureuse pour vous, vous semblez faire un excellent voyage. J'ai déjà hâte d'entendre vos récits, enfin, ceux que vous choisirez de nous raconter!
    Félicitations pour la diffusion sur le blog, c'est vraiment très bien fait, vous êtes très professionnels!
    Mélanie Latulippe

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  3. coucou a Marie Eve et Emilie!!! votre blog est très bien fait! sa a l 'air d'étre un beau voyage!! bisous de France!!! Aline

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