jeudi 3 mars 2011

Jour 3: 3 mars 1ere visite

Visite d’une ferme d’animaux à bœuf

Pour débuter notre journée, nous avons fait 75 kilomètres de Londrina, à São Seb. Nous sommes allez visiter la Ferme Cachoeira, dont le propriétaire s’appelle Andre Muller Cariola Arndt. Malheureusement, nous n'avons pas eu la chance d'aller aux champs dû à la  température. C’est le président et co-fondateur de l’Association National de Producteurs des Bovins de Boucherie (ANPBC). Ce monsieur a deux fils qui peuvent être une relève potentielle. Il a eu une partie de la ferme en héritage.

Pour ce qui est de l’entreprise, c’est une ferme de bovins de boucherie et de grande culture. La ferme possède 3 433,64 hectares de terrain et possède 6 500 têtes à l’engraissement. Pour la section grande culture, les sols sont rouges. Il y a beaucoup d’argile dans les sols, soit 63% et plus. L’entreprise fait de 2 à 3 cultures dans son année, ça fait l’équivalent de plus de 5 000 hectares pour le Québec, vu le nombre de culture possible par année. Dans sa totalité des terres, au Brésil, les producteurs agricoles doivent réserver une partie de leur terre sous forme de réserve légale, c'est-à-dire que cette partie de terre, ils ne doivent pas la cultiver et dans la province du Parana, la superficie à réserver est de 20 %.

Les cultures qu’ils font sont le maïs, le blé, les fèves de consommation et le soya. La proportion de ces cultures est en maïs en hiver de 22 % en maïs ensilage, 2,5 % pour les fèves et de 84 % de blé. En été, le maïs grain possède 25 % des terres, 7,5 % en fève et 71 % en soya. Toutes les cultures sont en semis direct. Le propriétaire, dans ses cultures de céréales, fait la production de semences pour vendre. Les rendements qu’ils ont en moyenne depuis 5 ans dans cette entreprise sont, pour le maïs d’été, de 9,7 tonnes par hectare, pour le soya d’été, le rendement moyen est de 3,6 tonnes par hectare, soit plus que la moyenne du Québec et des États-Unis. Pour les fèves qu’ils cultivent en été, ils récoltent 2,2 tonnes à l’hectare pour l’alimentation humaine. Pour les cultures d’hiver, l’entreprise obtient pour le blé une moyenne de 3,8 tonnes par hectare, le maïs d’hiver a un rendement de 6,9 tonnes par hectare et pour terminer, les fèves ont aussi un rendement de 2,2 tonnes par hectare. Pour la culture des grains de semence, la ferme possède plusieurs silos pour faire du stockage, le tout pour 183 000 sacs de 60 kilogrammes, pour une capacité de près de 11 000 tonnes.

Dans la section des bovins de boucherie, nous avons dit que la ferme possède 6 500 bovins de boucherie sur une capacité totale de 6 800. Pour vous donner une idée, l’allée d’alimentation des bovins se fait sur une dalle de 4 kilomètres de longueur en continue. Les bovins consomment du maïs ensilage, des pâturages et des céréales produites sur la ferme. Pour les bovins de boucherie, seulement 5 % des producteurs possèdent des installations pour récupérer le fumier, mais au niveau laitier, c’est obligatoire.

L’entreprise a 60 employés dont 7 dirigeants et 8 personnes s’occupant de la sécurité car c’est une région assez pauvre qu’ils doivent constamment vérifier pour ne pas se faire voler des machines ou se faire tuer des bêtes. La ferme génère des profits de près de 3 millions de reals, mais les actifs s’élèvent à 80 millions avec les terres. Le produit sur le capital donne donc 2,66 %, ce n’est pas très élevé comme rentabilité, malgré le profit chiffré en million. Le prix de vente des différentes sources de revenu sur la ferme est de 313 reals par tonne de maïs, de 467 reals pour le blé, de 1 287 reals pour la fève d’alimentation humaine et de 630 reals pour le soya (le taux de conversion du real au dollar canadien est de 1,68 real par dollar). Le gouvernement brésilien donne quelques subventions aux tous petits producteurs, les autres se fient sur leur rentabilité. 

Pour la relève agricole au Brésil, les jeunes relèves ont autant de difficulté à prendre une terre qu’au Québec. Ils doivent avoir une partie de l’entreprise en don et de plus, ils n’obtiennent rien pour les aider du gouvernement. Les banques ne les aident pas non plus, par exemple, pour emprunter 100 000 $, le jeune doit mettre en garanti 1,5 fois le montant demandé, soit 150 000 $, finalement peu de gens peuvent démarrer en agriculture. 

Groupe 3 : Marc-Antoine Masson, Maxime Séguin, Jean-Philippe Bessette, Alexandre Reid et Pier-Luc Roy

1 commentaire:

  1. Merci de nous donner la chance de vous suivre , je suis la tante de Caroline Brizard et je vie en Suisse , on y mange beaucoup de viande importer du Brésil .
    Bonne continuation et merci pour vos excellents compte rendue de la journée !

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