samedi 5 mars 2011

Jour 4: 4 mars, visite 2

En après-midi, nous avons visité une coopérative agro-industrielle nommée Cocamar. Cette coopérative extractrice d’huile a débuté en 1963 et c’est le 2e plus important complexe du Brésil. Elle comporte trente Coop. Elle possède deux plans d’extraction, dont un qui fait exclusivement du soya. Le second, en plus du soya, peut extraire du canola, du tournesol et du coton. Le premier plan peut faire 2 600 t/jour et le second, 600 t/jour pour les quatre variétés. La production annuelle est de 920 000 tonnes de grains de soya écrasés.
L’entreprise emploie 3 000 employés au total et seulement 100 sont attitrés à l’extraction de l’huile, car le système est automatisé. Dans le second plan, ils doivent bien nettoyer et ajuster les machines dues au soya transgénique qui est utilisé à l’usine. Il y a 50 % du soya qui vient de la région du Parana et l’autre 50 % qui vient du Monto Grosso Sud. De plus, 70 % de la quantité des grains reçus vient des membres de la coopérative. La capacité totale est de 1 200 000 tonnes et est actuellement utilisée à 95 %, car ils prennent un mois pour la manutention (réparation des machines…).
20 % de l’huile est exportée par train ou camion pour la Chine et l’Europe. Le 80 % restant est raffiné pour la consommation humaine locale. L’huile est exportée brute et surtout utilisée pour les rations de chien. Le raffinement améliore la couleur, l’odeur et la saveur de l’huile, car après l’extraction, elle n’est pas comestible. Finalement, les résidus de l’extraction du soya composent à 90 % de tourteau de soya. Ce tourteau sert à l’alimentation de la volaille et les écailles de celle-ci pour celle des porcs. Présentement, nous sommes à l’automne au Brésil. Les agriculteurs récoltent les cultures de l’été. Donc, d’ici les deux prochains mois, les camions de soya vont arriver en quantité à l’usine. Pour ce qui est des trois autres variétés, ce sont plus des cultures hivernales.
Finalement, voici les étapes de l’extraction. Premièrement, ils brisent les grains et retirent l’écaille. Deuxièmement, ils font des lamelles avec le grain concassé pour augmenter le contact avec le solvant. Troisièmement, ils passent le tout avec du solvant à 70 °C. Ensuite, le résultat est passé dans un serpentin avec de l’hexane, un produit extrêmement dangereux et explosif dérivé du pétrole. Finalement, l’huile est extraite. Une dernière étape peut être utilisée c’est-à-dire le raffinement. Toutes ces étapes prennent 1 h 30 à être réalisées.
Groupe 5 : Éléna Marsolais, Philippe Leclerc, Daniel Egli, Maxime Fontaine, Patrick Landry

1 commentaire:

  1. Bonjour la joyeuse bande de GEEA

    Un petit bonjour du Québec sous la pluie pour vous dire que je trouve vos comptes-rendus très intéressants. J'espère que vous profitez aussi des autres aspects de la vie brésilienne, sans abuser de la patience de vos accompagnateurs. D'ailleurs, dites-leur bonjour et un petit mot d'encouragement de ma part SVP!
    Je vous souhaite une belle suite de voyage et continuez de nous donner des nouvelles, c'est très plaisant.
    Jacques Godbout, prof.

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